Les grands-parents initient la saga
C’est dans les années 1960 que Huguette et Désiré Janicot découvrent les terres du Lot, immédiatement séduits par la nature et l’atmosphère qui se dégagent de la campagne entourant la ville de Cahors.
Tout autant charmés par la gentillesse et la bienveillance des habitants que par les paysages splendides et chatoyants, ils sont convaincus que leur destinée se poursuivra dans cette région de France déjà réputée pour la qualité de son terroir. Ils prennent vite conscience d’entamer une nouvelle vie dans une zone géographique qu’ils vont rapidement apprivoiser, avec l’assurance d’avoir trouvé leurs terres.
La Mémé du Quercy, point d’ancrage familial
Ainsi débute la magnifique histoire commerçante de la famille Janicot, forcément associée au nom aujourd’hui célèbre de La Mémé du Quercy, association de producteurs locaux réunis afin de proposer le meilleur de la production gourmande d’une aire géographique réputée pour la saveur des mets qui y sont produits : fois gras, magrets, confits, truffes, pâtés, vins, épices, etc. Une enseigne incontournable pour tout gastronome qui se respecte !
Aidé par son père Désiré et avec son frère jumeau René, Alain Janicot entreprend de créer la boutique La Mémé du Quercy qu’il parvient à développer. Le premier point de vente et le snack qui l’accompagne se situent au bord de l’ancienne Nationale 20, au nord de Cahors, aujourd’hui à quelques kilomètres de l’autoroute A20.
Le succès comme récompense d’un engagement sans faille
Les deux frères sont persuadés du potentiel de leur affaire et se prennent en outre d’intérêt pour la vigne et le vin dont ils rêveraient de commercialiser leurs propres bouteilles. Tels des visionnaires, les jumeaux avaient vu juste. La saga familiale est en route !
En 2019, Alain et René décident de passer la main à Anthony et lui confient la gestion de l’entreprise de leurs vies, La Mémé du Quercy. Une aventure qui a occupé tout leur temps, aujourd’hui au centre des préoccupations d’Anthony qui s’évertue à perpétuer avec la conviction et le talent qui le caractérisent l’accomplissement héroïque de ses aînés.
Les débuts d’Anthony
Petit-fils d’Huguette et de Désiré, cadet de la famille Janicot, Anthony grandit dans cet environnement fortement imprégné des valeurs qui font la richesse d’un terroir et perpétuent sa tradition patrimoniale.
Tel un cep de vigne, il possède des racines bien ancrées dans son terroir. Fort de ses origines paysannes du côté de ses grands-parents maternels, il dédie la première partie de sa carrière au bon soin et à l’observation de ses vignes qu’il considère comme ses propres enfants, une attitude en parfaite adéquation avec son environnement puisqu’il est né et vit depuis toujours à quelques mètres de ses vignes de Matèle.
Les bénéfices de la filiation
Au contact d’Alain, son père, Anthony acquiert dès l’adolescence ses premières connaissances viticoles et se passionne rapidement pour la façon de fabriquer le vin.
La famille au complet a décidé de se réunir afin de planter et de faire pousser les premiers ceps de vigne. Pendant les vacances scolaires, et dès qu’il le peut, Anthony n’hésite pas à mettre son temps à profit pour s’occuper des vignes avec fierté. La passion est évidente, l’histoire d’une vie également.
« Quand il sera grand, ce petit fera du vin, l’un des meilleurs du pays », prédisaient Alain et René, dès le début de l’aventure, en observant l’implication du jeune viticulteur en herbe. Encore une fois, ils ne s’étaient pas trompés !
Anthony Janicot perpétue la tradition et enrichit un savoir-faire singulier
Un parcours à succès tout tracé
Du lycée vinicole du Montat, au sud de Cahors, aux études post-bac, Anthony suit à la trace un parcours qui le mène à la profession de vigneron. Sa réussite est doublée d’une aptitude et de qualités naturelles pour le métier : il « sent » le vin, mais n’oublie pas pour autant de prendre conseil auprès de ses confrères expérimentés. La force d’une vocation à l’écoute de la tradition.
Diplôme en poche, Anthony a l’opportunité d’agrandir l’exploitation familiale. Il achète alors deux terroirs supplémentaires autour de Cahors. L’un est situé sur la commune de Lamagdelaine et l’autre est sur la commune de Trespoux-Rassiels, le Domaine de Mériguet.
Le jeune vigneron constitue ainsi un domaine de 28 hectares de vignes, dont une grande majorité de Malbec mais également du Viognier, du Chardonnay, du Chenin et du Merlot.
Les débuts de la production
Anthony crée d’abord sa propre production de vins de Cahors, son domaine étant donc réparti sur trois terroirs principaux : Matèle, les terres qui l’ont vu grandir, Mériguet et Lamagdelaine. Ces terres présentent des sols dotés de différentes spécificités qui permettent de donner naissance à une large gamme de vins brillant par une diversité étonnante.
En 2004, il récolte son premier millésime qu’il met en bouteille et commercialise.
En 2012, la nécessité d’outil de production digne de ce nom se fait sentir. Il voit le jour sur le site de La mémé du Quercy, un atout indéniable que les clients ont la possibilité d’observer.
Le millésime 2016 inaugure un nouveau chai. Le raisin récolté est le premier à être vinifié et élevé dans le nouveau chai. Grâce à cet investissement, la production connaît une vraie progression en termes de qualité. Cette cave semi-enterrée possède une hygrométrie parfaite et un air ventilé. Elle est naturellement à température constante toute l’année, un facteur primordial pour la qualité du vin.
Aujourd’hui
Anthony fait ses preuves auprès de ses aînés et est présent sur tous les fronts, de la production du raisin, celle du vin, jusqu’à la commercialisation. Il a grandi dans cet écrin de verdure et y vit maintenant avec ses enfants, ne se voyant pas travailler autrement qu’en respectant la nature.
Outre la production vinicole, le restaurant La table du vigneron régale toute l’année la clientèle fidélisée depuis près de 40 ans. De génération en génération, les gourmets de tous horizons s’arrêtent pour faire une halte gastronomique sur la route des vacances !
Fort de la reconnaissance de ses pairs et des clients de La Mémé du Quercy, Anthony tient à privilégier la qualité, et même l’excellence, au détriment de la quantité. Un haut lieu de la gastronomie en France, tout simplement !
De nombreux prix et moult récompenses
Un nom bien connu dans les foires et concours régionaux et nationaux
Les vins de la maison Janicot Vignobles sont régulièrement récompensés lors de concours nationaux comme ceux se tenant à l’occasion du Salon de l’agriculture ou encore lors de concours des vignerons indépendants.
C’est en 2019 qu’est survenue la première reconnaissance internationale avec une médaille d’or décernée par le magazine Decanter et l’attribution d’une note de 96 points sur 100 pour le cru Lamagdelaine Noire dit « l’Embématique ».
Un très grand succès pour le Grand Mériguet !
Aujourd’hui, le vin mis en bouteille par Anthony est reconnu par différentes distinctions (médailles d’or ou d’argent au Concours Général), notamment une récompense récente, à l’été 2021, de nouveau attribuée par le magazine de référence Decanter au millésime 2018 Grand Mériguet.
La note obtenue à cette occasion est de 97 points sur 100 et la bouteille reçoit l’immense distinction « Best in Show » qui classe ce millésime 2018 parmi les 50 meilleurs vins du monde sur plus de dix-huit milles vins dégustés ! Le Grand Mériguet 2018 est ainsi l’un des 15 meilleurs français, classement qui compte seulement trois vins rouges.
La certification bio dans le viseur
Afin de valoriser encore davantage ses produits et sa démarche, Anthony œuvre à la certification bio pour la Maison Janicot. Certes, au vu de sa façon de travailler et de sa notoriété déjà évidente, cette certification n’est pas forcément obligatoire, mais c’est une reconnaissance pour le grand public.
Les clients eux ont le besoin d’avoir par la certification l’assurance que les vins ont mûri dans le respect d’un certain cahier des charges. À travers son contact régulier avec les acheteurs, il a compris que la certification est nécessaire.
Anthony a donc décidé d’entamer le parcours afin d’obtenir ce label en 2022. Le processus de certification est long, il passe par des études des sols, des plantes, des flux en caves et d’un suivi de trois années opéré par l’organisme, Certis.
Une méthode sans cesse améliorée
Au-delà de la certification, pour Anthony, fabriquer du vin est avant tout un état d’esprit : « Pour faire bon, il faut être bon ! »
Durant ses années d’apprentissage, il a ainsi pu observer, dans d’autres exploitations en méthode conventionnelle, l’impact sur la faune et la flore. Pour lui, il est impossible d’imaginer son travail et le soin qu’il apporte à ses vignes être un élément perturbateur pour l’environnement. Il a de tout temps travaillé en respect du cahier des charges bio, même du temps des années de jeunesse avec son père.
Anthony a aussi développé et mis en place une méthode de travail spécifique de son invention, en collaboration avec son laboratoire de conseil. Cette méthode lui permet d’élaborer des vins comportant dix fois moins de sulfites que le seuil autorisé pour les vins dits bio.
Avis à tous les professionnels du vin : si vous voulez en savoir plus sur cette nouvelle approche révolutionnaire, Anthony sera ravi de partager avec vous ses méthodes et ses observations !
Depuis près de 40 ans, La Mémé du Quercy est une force de vente sur ce site emblématique, elle participe tout au long de l’année par une dizaine de salons, dont la Foire de Paris et l’incontournable Salon de l’Agriculture.